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30-07-2018 Dernier kilomètre : faut-il s’inquiéter des plates-formes numériques ?

Les plates-formes numériques ont changé nos habitudes vis à vis des fournisseurs de produits ou de services. Sur le plan économique, ces sites proposent des offres et se rémunèrent en pourcentage sur les transactions.
Dans le domaine de la logistique urbaine, les solutions de livraison du dernier kilomètre mettent en relation des transporteurs, avec des commerçants, magasins physiques ou e-marchands et des restaurants. Il y a 2 intermédiaires entre le transporteur et le client destinataire : la plate-forme et le magasin. Les modèles les plus connus sont Colisweb, Deliver.ee, Myboxman, mais aussi Stuart, Seven Senders, Deliveroo, Foodora, Zeloce, …
Plusieurs questions se posent :
 Sur le plan réglementaire, pour les VUL, le transporteur doit détenir une attestation de capacité de transport léger de marchandises. Or beaucoup de livraisons sont effectuées en scooter, très souvent sans attestation de capacité et sur initiative personnelle du livreur.
 Le code des transports stipule que le commissionnaire organise et fait exécuter le transport de marchandises. Nombre de plates-formes estiment ne pas avoir besoin d’être commissionnaire. Elles jouent un rôle de mise en relation directe, entre un donneur d’ordre et un client et prélèvent une commission pour ce service.
 La plate-forme devient vite propriétaire de nombreuses données, qui peuvent alors être commercialisées et utilisées.
 Une plate forme perçoit une marge souvent significative, au détriment du transporteur.

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