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26-03-2020 La Commission européenne veut utiliser les données mobiles pour cartographier la propagation

Faut-il utiliser les données de géolocalisation fournis par les smartphones de chacun pour aider à lutter contre la pandémie de coronavirus ? Certains professionnels ou responsables politiques français se posent la question. Les débats s’animent à propos de la protection des données individuelles. C’est la raison pour laquelle Thierry Breton, commissaire européen en charge du marché interne préconise d’utiliser les métadonnées ’anonymisées’ des mobiles (comme on le fait pour le floating car data) pour aider à analyser "les modèles de propagation du coronavirus" et déterminer où le besoin de matériel médical se fait le plus sentir.
Certains pays prennent la liberté d’utiliser directement les données individuelles.
Le gouvernement taïwanais par exemple utilise des smartphones pour surveiller les personnes en quarantaine. Celles-ci reçoivent un message d’avertissement si elles ne respectent pas leur confinement.
En Chine, les grands groupes internet coopèrent avec les autorités locales et le gouvernement. A partir de nombreuses données (géolocalisation, achats de billets de train/avion, réservations d’hôtel...), un algorithme évalue si la personne est allée dans une zone à risque ou a été en contact avec des contaminés, et cela détermine si elle a le droit de se déplacer.

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