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23-08-2018 Le numérique aide à la surveillance des ouvrages d’art

L’actualité dramatique de ces derniers jours, avec l’effondrement d’une partie du pont de Gênes, nous interpelle sur la manière dont nos ouvrages d’art en France sont surveillés. En France, beaucoup de reportages se sont basés sur le fameux viaduc de Millau, construit en 2004. Il est beaucoup plus récent que le pont Morendini et il n’est pas construit de la même manière (il comporte un nombre de câbles très importants, espacés tous les 12 mètres et qui supporte le tout, donc l’effort est beaucoup mieux réparti). L’autre point important est que le viaduc de Millau dispose d’équipements permettant de mesurer la vitesse de vent , la déformation ou les déplacements de tablier de pylônes, les contraintes dans la structure. Ces données sont prises et analysées en continue par informatique. Le numérique aide donc à surveiller les ouvrages d’art.
Plus généralement, Altaroad s’est appuyée sur les travaux menés à Polytechnique et l’Ifsttar et travaille sur la remontée d’informations sur l’état physiques des infrastructures et le trafic qui les parcourent, en temps réel. L’objectif est de faire de la maintenance prédictive.

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