Hervé de Tréglodé : Merci pour cette très intéressante présentation. Qu’appelez vous « scooter électriques » ? sont ils partagés ?
Zhang Xiaohe : Il y a beaucoup de vélos partagés à Shanghai, qui sont connectés à une plateforme qui assure leur disponibilité et se fait rémunérer par l’application. Il y a encore peu de scooters ou moto à motorisation électriques. Le scooter électrique est une bonne solution pour les personnes qui habitent en périphérie parce qu’ils vont plus vite qu’un vélo et coûtent moins cher qu’une voiture.
Zhang Bo : Il y a eu une tentative en 2018 de mise en place d’un service de e-scooter électriques partagés, mais il y a eu des difficultés techniques sur la maintenance des batteries qui n’a pas permis de prolonger l’expérience. Actuellement , ce sont des particuliers qui les achètent pour des parcours de 2 à 5 km.
Jean-François Janin : Est ce que l’augmentation de la vitesse des vélos ne représente pas une augmentation des risques d’accidents de la route ?
Prof. PAN Haixiao : les conducteurs de scooters électriques doivent avoir un permis de conduire. Il y a une réglementation sur le chargement de ces véhicules qui ne doivent pas être utilisés pour le transport d’objets volumineux
Hervé de Tréglodé : nous voyons que les scooters électriques sont considérés comme un bon moyen de transport à Shanghai. Les personnes qui parlent de ces sujets en France veulent surtout promouvoir le vélo, mais on voit déjà dans les rues de Paris plus de scooters que de vélos.
Prof. Hans Liudger Dienel : en Allemagne, les vélos électriques représentent en ce moment 25 % des achats de vélos neufs.