La pratique du vélo se développe en général sur des trajets de moins de 5 km . Ceux-ci représentent une part modale de 4,3% en Ile de France et de 4,9% hors Ile de France.
L’étude menée en 2019 par l’UTP et le CEREMA a porté sur un échantillon de 176000 personnes. Elle a permis de mettre au point un scénario favorable dans lequel le report d’autosolistes vers le vélo, le vélo en libre-service (VLS) ou les engins de déplacement personnel (EDP) pour des déplacements domicile/travail de moins de 5 km ferait passer la part modale de l’autosolisme sur ce type de trajets de 18,1% à 9,4% en Île-de-France, soit une diminution de 48%, et de 37% à 27% sur les territoires hors Île-de-France, soit une diminution de 27%. Ce scénario va dans le sens d’une diminution de la congestion de trafic, et d’un impact positif sur la qualité de l’air.
Le scénario défavorable consistant à un report de la marche ou des TC vers les vélos entrainerait une augmentation du nombre de vélos sans pour autant diminuer le nombre de voitures, et viendrait perturber et ralentir le flux de circulation.