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17-05-2019 Le numérique cherche à lutter contre sa propre pollution

La construction d’un ordinateur portable consomme 800 kg de matières premières et génère plus de 100 kg de CO2. Les composants et l’assemblage de l’ordinateur sont quasiment toujours réalisés en Chine qui utilise pour cela de l’électricité en grande partie produite avec de l’énergie fossile. En fin de vie, les composants doivent être recyclés dans des unités spécialisées. La réalité est tout autre car on constate un flux significatif d’envois illégaux et l’Union européenne exporte plusieurs centaines de milliers de tonnes de ces déchets vers les pays en développement.
L’utilisation d’un ordinateur produit également des émissions de CO2 : 25% pour les centres de données (serveurs), 28% pour les infrastructures réseaux, et 47% pour les équipements clients. Un email de 1 Mo consomme 25 Wh soit 20 grammes d’équivalent CO2. Or 293 milliards de courriels sont échangés chaque jour ! La vidéo est encore plus consommatrice de CO2 et représente 58% du volume total de trafic sur internet.
La consommation énergétique des technologies et la gestion des déchets restent donc des enjeux cruciaux. Une prise de conscience s’amorce toutefois progressivement : des hébergeurs utilisent des énergies renouvelables, Facebook s’est associé à Greenpeace depuis plusieurs années pour diffuser les activités de l’ONG

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