Dans l’étude présentée lors de la conférence de presse du 2 février à 9h30, la FNAUT a analysé la vitesse moyenne des autobus qui n’a de cesse de décroître dans les grandes villes de France et notamment à Paris et qui est pourtant liée à la qualité de service de l’usager. Pour les exploitants, l’augmentation de la vitesse permet de faire plus de rotations avec le même nombre de véhicules, c’est-à-dire d’augmenter les fréquences. La décroissance de la vitesse correspond donc à une perte financière pour l’exploitant pour maintenir un service de qualité égale dans le temps.
Cette situation est cependant paradoxale compte tenu de la baisse du trafic automobile constaté. Le rapport de l’association qualité mobilité a produit un rapport sur la baisse de la vitesse des autobus et une analyse fine à partir des données fournies par le réseau de Nantes Métropole.