Depuis la fin des années 2010, on parle régulièrement de smart city pour les grandes villes et métropoles mondiales. Mais qu’en est-il du numérique pour les zones rurales ?
En France mais également en Europe, les zones blanches tendent à disparaître au profit d’un réseau fibre performant (plan France Très Haut Débit, lancé en février 2013) et d’un réseau mobile couvrant la quasi totalité des territoires. Que ce soit en ville ou en zone rurale, les habitants profitent du numérique pour le travail, l’éducation, les loisirs, la consommation ou l’accès aux services publics. C’est aussi une condition sine qua non de l’installation de nouveaux arrivants qui recherchent une meilleure qualité de vie. Toutefois les services classiques (services publics de la Poste, Impôts, distributeurs de banque ...) disparaissent , ce qui défavorisent
les personnes atteintes d’illectronisme (13 millions de français). Des mesures importantes ont cependant été prises par l’État pour tenter de leur venir en aide (offre d’accompagnement dans des hubs territoriaux). Progressivement le e-commerce (Amazon, le BonCoin...) transforment les habitudes, le secteur du tourisme est aussi impacté (AirBnB) et ces plateformes permettent même d’entretenir des liens au niveau local. Elles échappent toutefois en partie aux politiques publiques mises en place par les élus même si certains dominent mieux le développement numérique territorial (création de fablab, plateformes pour organiser des circuits courts de mise en relation, bibliothèque numérique ...).