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05-07-2022 Les batteries lithium-ion et notre dépendance aux matériaux qui les composent

Les derniers conseils des ministres de l’Énergie et des ministres de l’Environnement sous la Présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) qui se sont tenus fin juin à Luxembourg ont confirmé l’objectif européen d’une réduction d’au moins 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990. Une des mesures est de réduire les émissions des voitures neuves avec la fin de la vente des voitures thermiques en 2035, poussant ainsi les constructeurs automobile à intensifier la production de véhicules électriques.
Les batteries lithium-ion, intégrant aussi du cobalt, équipent la quasi-totalité des véhicules électriques. Cette technologie est actuellement la plus aboutie pour répondre à nos besoins d’électromobilité que ce soit en termes de performance (quantité d’énergie pour une masse ou un volume donné) ou de maintenance. Toutefois avec le développement de l’électromobilité, la quantité de lithium nécessaire devrait être multipliée par 10 dans quelques années et donc accroître nos risques de dépendance dans un contexte géopolitique de plus en plus difficile. Il est urgent d’explorer de nouvelles voies et de mettre au point des batteries basées sur des matériaux plus abondants sur terre (sodium, magnésium, calcium, potassium) tout en recherchant des performances optimales. Le stockage d’énergie grâce à l’hydrogène « vert » est également une solution complémentaire.

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