Chaque année, la France perd 20 000 à 30 000 hectares d’espaces naturels avec des conséquences négatives sur la biodiversité, l’amplification des risques d’inondations suite à la bétonisation des sols et leur imperméabilisation, le réchauffement climatique avec la disparition progressive de la végétation, les pollutions liées aux activité humaines et à la croissance des infrastructures de transport et aux véhicules eux-mêmes en particulier avec l’étalement urbain , une réduction des terres agricoles ....
la loi Climat et résilience a posé le principe de la reconnaissance de l’artificialisation des sols comme problème environnemental et a posé un objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) à l’horizon de 2050. Toutefois la démarche du ZAN ne commence à s’appliquer qu’à ­l’issue de la mise en conformité des ­documents de planification et d’urbanisme comme les PLU. Ainsi l’artificialisation des sols est une notion qui s’intègre au code de l’urbanisme qui vise à "renaturaliser" un espace pour chaque espace artificialisé. Une des solutions pour atteindre le zéro artificialisation nette passe par l’utilisation des locaux vacants et des friches. L’Etat a lancé une aide à la construction durable sur du foncier déjà urbanisé ou ouvert à l’urbanisation.