Depuis le 31 octobre, 196 Etats se sont réunis à Glasgow pour trouver une solution au réchauffement climatique. La COP 26 vient de s’achever ce vendredi 12 novembre. Elle a enregistré 40 000 participants mais des pays parmi les plus gros pollueurs comme la Chine, la Russie et le Brésil étaient absents.
Dans le domaine du transport, une dizaine de constructeurs automobiles se sont engagés mercredi à "travailler" pour faire en sorte que d’ici 2040, toutes les voitures neuves vendues soient zéro émission. Mais la Chine, les Etats-Unis, le Japon, la France (discussion en cours sur les véhicules hybrides) ou l’Allemagne, parmi les plus importants pays constructeurs, n’ont pas signé.
Le "pacte global pour le méthane" consistant à réduire d’au moins 30% les émissions de ce gaz n’a pas été signé par l’Inde, la Chine et la Russie. De même les Etats-Unis, la Chine, l’Inde, le Japon ou encore l’Australie ne se sont pas engagés à abandonner le charbon d’ici 2030.
Les négociations n’ont pas non plus avancé sur l’aide financière à apporter pour les pays pauvres.
A la fin de la COP, la Chine et les Etats-Unis ont annoncé "prendre des mesures renforcées pour relever les ambitions pendant les années 2020" sans apporter plus de précision. Selon les promesses faites durant ces 2 semaines, le réchauffement se limiterait désormais à 2,2 ou 2,4 degrés à la fin du siècle.