L’ADEME a réalisé fin avril une étude sur le e-commerce qui représente une part croissante et significative (14% en 2021) du commerce et son impact environnemental. L’étude révèle les points positifs du commerce en ligne : l’absence de magasin, de déplacements consommateurs, la mutualisation des trajets de livraison à domicile mais elle révèle aussi des points négatifs pour lesquels elle tente d’apporter des solutions :
– l’emballages des colis (supprimer les emballages avec trop de vide le suremballage),
– le déplacement des consommateurs (ils doivent utiliser un mode de déplacement doux pour aller au point de retrait, multiplier le maillage des points de retrait, mettre en place des outils de fiabilisation pour éviter les échecs de livraison à domicile, solutionner le problème des retours produits trop fréquents)
– l’offre de livraison (sensibiliser les utilisateurs à regrouper les articles en une seule livraison, éviter les délais courts de livraison)
– l’offre de transport (utilisation de modes de transport vertueux en particulier pour le dernier km, éviter le fret aérien et en général sensibiliser le client sur la provenance et le mode de transport utilisé).
L’étude s’est basé sur l’outil de simulation de scénarios et d’évaluation d’impact environnemental, nommé « ECEL » (pour « Empreinte Commerce En Ligne »)