Affichage de l'article

02-11-2023 Transports : enquête sur la vétusté des gares routières

Une équipe de France Télévisions a réalisé une enquête sur les gares routières. Le reportage a été présenté au journal de 20h de France 2.
Cette enquête révèle que dans la plupart des cas les passagers ne sont pas accueillis dans les meilleurs conditions. Et pourtant leur nombre s’accroit d’année en année en raison notamment des prix compétitifs des autocars par rapport au train.
Ainsi la gare routière de Paris-Bercy est la plus grande de France. Elle est bien située car centrale dans la ville facilitant ainsi le déplacement des passagers dans la capitale. Elle a accueilli en 2022 près de cinq millions de voyageurs. Toutefois l’endroit n’est pas convivial : c’est un vaste parking dépourvu de service de restauration, de bancs pour s’asseoir, disposant de toilettes insalubres. La Ville de Paris a décidé de fermer cette gare après les Jeux olympiques et de reporter le trafic des cars longue distance en périphérie de la ville.
A Lille, la gare routière est idéalement située en ville mais matérialisée par un simple poteau d’arrêt et ne dispose pas d’infrastructure dédiée. Les bus s’arrêtent sur la voie qui longe la gare Lille Europe, créant pas mal d’embouteillages aux heures de pointe.
Depuis fin 2018, la gare routière de Rennes s’est complétement transformée et est totalement intégrée au pôle d’échanges multimodal comprenant la gare SNCF et les arrêts de bus urbains. C’est une réalisation récente, effectuée après la libéralisation du marché en 2015, qui prend bien en compte l’évolution du transport par cars de ces dernières années.
La gouvernance des gares routières se répartit entre plusieurs acteurs : la Région, les autres collectivités (notamment celles en charge de la voirie ou de l’urbanisme), le régulateur et enfin les opérateurs de transports.

Plus de précision